"NOUS SOMMES TOUS DES RÉFUGIÉS, OUI À LA LIBERTÉ, NON A LA PRISON"
Deux semaines après l’énième bombardement du ghetto de Gaza par l’armée israélienne et alors que la colonisation de la Cisjordanie continue chaque jour, les rues de Tel Aviv ont été aujourd’hui envahies par plusieurs dizaines de milliers de migrants africains clandestins venu manifester contre le racisme d’Etat et pour leurs droits et leur dignité, dans un Etat où l’oppression raciste n’est plus réservée aux seuls arabes palestiniens.
Cette manifestation est le plus grand rassemblement du genre jamais organisé dans l’Etat israélien. Il s’inscrit dans un mouvement de protestation lancé contre une loi adopté le 10 décembre dernier autorisant le placement en rétention sans procès et jusqu'à un an des immigrés clandestins. Le député et ex-ministre de l’intérieur Elie Yishaï a affirmé que cette manifestation était « un signal d’alarme pour agir contre les clandestins » et que Tel-Aviv était devenue une « ville africaine ». Ces propos font écho au violent racisme négrophobe qui s’est développé ces dernières années en Israël, des manifestations et agression anti-africaines qui se sont multipliées jusqu’aux prises de position du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui s’est dit "déterminé" à expulser "les dizaines de milliers de migrants clandestins" ou de la députée de son parti Miri Regev qui a assimilé les clandestins à "un cancer qui prolifère".
Ne comptons pas sur les pseudo-« anti-sionistes » d’internet et leurs amis nationalistes français (qui partagent les même principes impérialistes, sécuritaires et antimigratoires que leurs homologues sionistes) pour soutenir ces luttes ou les véritables campagnes militantes menées dans l’Etat français contre l’impérialisme israélien et ses alliés français, que ce soit pour le Boycott des produits israéliens (http://www.bdsfrance.org/) ou pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (http://liberonsgeorges.over-blog.com/).
Leur pseudo-« antisionisme » semble décidément se résumer à donner raison à la propagande des groupes pro-israeliens en France (qui tentent depuis des décennies d’établir des liens sois-disant « inévitables » entre l’antisionisme d’une part et le néo-nazisme, l’antisemitisme ou le négationnisme d’autre part), a reproduire un geste qui n’est qu’un outil marketing déposé à l’INPS et à remplir les comptes en banques de leurs cyber-gourou faux militants anti-impérialistes mais véritables experts en show-bizness et en marketing.
Deux semaines après l’énième bombardement du ghetto de Gaza par l’armée israélienne et alors que la colonisation de la Cisjordanie continue chaque jour, les rues de Tel Aviv ont été aujourd’hui envahies par plusieurs dizaines de milliers de migrants africains clandestins venu manifester contre le racisme d’Etat et pour leurs droits et leur dignité, dans un Etat où l’oppression raciste n’est plus réservée aux seuls arabes palestiniens.
Cette manifestation est le plus grand rassemblement du genre jamais organisé dans l’Etat israélien. Il s’inscrit dans un mouvement de protestation lancé contre une loi adopté le 10 décembre dernier autorisant le placement en rétention sans procès et jusqu'à un an des immigrés clandestins. Le député et ex-ministre de l’intérieur Elie Yishaï a affirmé que cette manifestation était « un signal d’alarme pour agir contre les clandestins » et que Tel-Aviv était devenue une « ville africaine ». Ces propos font écho au violent racisme négrophobe qui s’est développé ces dernières années en Israël, des manifestations et agression anti-africaines qui se sont multipliées jusqu’aux prises de position du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui s’est dit "déterminé" à expulser "les dizaines de milliers de migrants clandestins" ou de la députée de son parti Miri Regev qui a assimilé les clandestins à "un cancer qui prolifère".
Ne comptons pas sur les pseudo-« anti-sionistes » d’internet et leurs amis nationalistes français (qui partagent les même principes impérialistes, sécuritaires et antimigratoires que leurs homologues sionistes) pour soutenir ces luttes ou les véritables campagnes militantes menées dans l’Etat français contre l’impérialisme israélien et ses alliés français, que ce soit pour le Boycott des produits israéliens (http://www.bdsfrance.org/) ou pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (http://liberonsgeorges.over-blog.com/).
Leur pseudo-« antisionisme » semble décidément se résumer à donner raison à la propagande des groupes pro-israeliens en France (qui tentent depuis des décennies d’établir des liens sois-disant « inévitables » entre l’antisionisme d’une part et le néo-nazisme, l’antisemitisme ou le négationnisme d’autre part), a reproduire un geste qui n’est qu’un outil marketing déposé à l’INPS et à remplir les comptes en banques de leurs cyber-gourou faux militants anti-impérialistes mais véritables experts en show-bizness et en marketing.
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